Qui sommes-nous ?

Les exploitants

Frédéric est éleveur de bovins depuis plus de 28 ans. Il a acquis sa première vache à l’âge de 18 ans.
Ses parents n’étaient pourtant pas agriculteurs, mais dès son plus jeune âge, il savait qu’il voulait devenir éleveur de bovins.

Martine travaille à l’extérieur. Malgré un emploi très prenant, ses soirées et ses week-ends sont consacrés à l’exploitation. Depuis toujours, le monde de l’élevage est également pour elle une grande passion.


Le cheptel

Ensemble, ils élèvent des bovins de race Blonde d’Aquitaine, une race à viande dite « vache allaitante ».
Ce sont des vaches de couleur sable à caramel, produisant uniquement le lait nécessaire à l’élevage de leur veau.

👉 Nous ne récoltons ni lait, ni fromages.

En complément, l’exploitation élève également :

  • des volailles,

  • des lapins,

  • des porcs fermiers sur paille.

L’activité principale reste la vente de viande de génisse et de veau sous la mère.


L’exploitation

Une salle est aménagée sur la ferme pour la distribution des colis de viande et des produits du GIE des Fermiers de la Forêt, auquel l’exploitation appartient.

Depuis plusieurs années, Martine et Frédéric répondent aux attentes d’une clientèle fidèle, de plus en plus nombreuse, soucieuse de la qualité de son alimentation.

Toutes les bêtes sont nées sur l’exploitation (sauf les taureaux reproducteurs).
Elles sont nourries avec des produits naturels, élevées sans stress, dans le respect du bien-être animal.


Le pâturage

D’avril à novembre, les animaux sont en pâturage sur un rayon d’environ 50 km autour de l’exploitation.

Ils participent à l’entretien des vallées et à la préservation de prairies naturelles bien entretenues.

Certaines bêtes pâturent à Saint-Rémy-lès-Chevreuse, notamment sur la prairie de la Glacière, mise à l’honneur dans le journal municipal « Le P’tit Rémy ».
D’autres pâturages se situent à Chevreuse, Choisel, Le Mesnil-Saint-Denis, Saint-Forget et Saint-Lambert-des-Bois.

En période de sécheresse ou en fin de saison, un complément de foin est apporté directement dans les prés.


L’hiver à l’étable

De fin novembre à mi-avril, les animaux sont rentrés à l’étable, à l’abri des intempéries.
Cette période correspond à la majorité des naissances.

L’exploitation accueille environ :

  • 100 vaches reproductrices et leurs veaux,

  • des génisses,

  • des jeunes taurillons.

La maison d’habitation est située sur l’exploitation afin d’assurer une surveillance constante, notamment lors des vêlages qui peuvent survenir la nuit.


La nourriture des bêtes

  • En été : pâturage à l’herbe, avec complément de foin en fin de saison.

  • En hiver : les animaux sont installés sur un lit de paille, renouvelé quotidiennement.

👉 Les animaux ne sont jamais installés sur du béton ou du caoutchouc.

Elles disposent également :

  • de foin sec à volonté (récolté sur l’exploitation),

  • de granulés de luzerne,

  • de farine de maïs,

  • de blocs de sels minéraux à lécher.


La reproduction

La reproduction se fait majoritairement par saillie naturelle, selon les traditions agricoles.
Les taureaux vivent toute l’année avec les groupes de vaches.

Pour certaines génisses, une insémination artificielle peut être pratiquée lors de la première saillie, selon leur morphologie.

Les taureaux, choisis pour leurs qualités de reproducteurs, ne sont pas issus de l’exploitation, afin d’éviter toute consanguinité.


Les vêlages (naissances)

La majorité des vaches vêlent seules, mais une surveillance attentive est indispensable.

En cas de difficulté :

  • une intervention rapide est réalisée à l’aide d’une vêleuse,

  • le veau est séché avec de la paille,

  • il est immédiatement confié à sa mère.

Une dose de colostrum est administrée dans l’heure suivant la naissance afin de renforcer son immunité.


Le fumier

L’exploitation produit uniquement du fumier, et non du lisier.

Le fumier est composé de :

  • bouses et urines,

  • mélangées à une grande quantité de paille.

Il est moins odorant et plus respectueux de l’environnement.

Le fumier est :

  • épandu sur les terres agricoles,

  • partiellement commercialisé auprès de céréaliers et pépiniéristes.

👉 Cela permet de limiter l’utilisation d’engrais chimiques.


La sélection des bêtes destinées à la vente

Sont destinés à la vente directe aux particuliers :

  • des génisses,

  • de jeunes vaches,

  • des veaux mâles d’environ 6 mois, élevés sous la mère.

Leur viande est légèrement rosée, car ils consomment une petite quantité de foin et de paille, ce qui garantit une viande tendre et savoureuse.

Les vaches plus âgées sont vendues à un marchand de bestiaux.


L’abattage et la transformation

Les animaux sont transportés par l’exploitation à l’abattoir de Nogent-le-Rotrou.

Après l’abattage :

  1. Les carcasses sont conservées en chambre froide pendant une dizaine de jours.

  2. Les contrôles vétérinaires sont effectués.

  3. La découpe est réalisée par un boucher professionnel dans un laboratoire agréé aux normes européennes.

Chaque morceau est :

  • conditionné sous vide,

  • étiqueté (poids, catégorie, date),

  • regroupé en colis d’environ 10 kg.

Les colis sont livrés à la ferme sans rupture de la chaîne du froid et peuvent être consommés immédiatement ou congelés.

Des produits transformés sont également proposés :

  • pâtés,

  • rillettes,

  • tripes,

  • bolognaise,

  • saucissons secs.

👉 Deux ventes environ par mois sont organisées directement à l’exploitation, à des dates et horaires définis.

 

La ferme d’élevage de Grand’ Maison :
Vente directe de viande du producteur au particulier